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Relation homme-animal dans les sociétés préhistoriques
Jean-Philip Brugal  1, *@  
1 : Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique  (Lampea)  -  Site web
CNRS : UMR7269, Université de Provence - Aix-Marseille I
5, rue du Château de l'Horloge - B.P. 647 13094 Aix-en-Provence Cedex 2 -  France
* : Auteur correspondant

Je travaille sur la relation homme-animal (archéozoologie) dans le cadre de la subsistance, dans les sociétés préhistoriques de chasseurs-cueilleurs et/ou charognard/récupérateur pour les périodes anciennes du Paléolithique (avec plusieurs espèces différentes d'homininés). Les problématiques sont d'ailleurs différentes suivant les cultures et genre humain considérés, et je favorise à la fois une approche diachronique. Un facteur essentiel est la relation entre environnements climatiques (‘sauvages'/naturels, ie, biologique) et le degré technologique (équipement de chasse, outils, etc., ie, ‘culturel'). Ceci relève alors d'une paléoécologie et même d'une paléoéthologie humaine, et animale. Concrètement ce travail porte sur l'analyse des restes osseux et dentaires de sites archéologiques, avec la détermination des espèce-proies, leur représentation anatomique et biologique (sexe, âge), leurs modifications anthropiques (fracturation, stries et percussion). D'autres disciplines sont impliquées tels que biogéochimie, cémentochronologie,..et sur ce dernier point il faut insister sur les facteurs saisonniers de l'alimentation, qui vont déterminer des emplacements de sites (dans le paysage) et leurs fonctions au sein de territoire ou domaine vital d'exploitation. La subsistance (ie, alimentation) est un élément essentiel pour notre compréhension et reconnaissance de facteurs socio-économiques et identitaires.

L'alimentation dans un groupe peut être considérée comme une chaine opératoire : depuis l'acquisition (différente entre sociétés chasseurs-cueilleurs et éleveur-agriculteur), puis transport et traitement des carcasses (boucherie, pièces de venaison), partage des portions et type de consommation (technique) puis rejet (aspect utilitaire/récupération des sous-produits animaux pas envisagée ici). Les aspects méthodologiques, multiples, doivent trouver une base commune dans le projet, et un effort vers une réelle transdisciplinarité pouvoir se dessiner.

 

 



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